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Les apports du chant choral

Le chant choral est un moyen d'exprimer une riche palette d'émotions et de les transmettre avec bonheur au public. C'est un art difficile et exigeant mais le plaisir de chanter ensemble est une bien belle récompense.

Articles divers

Voix, tessiture, timbre,

voix de poitrine, voix de tête...

C'est pas Sorcier

Comment travaillent les cordes vocales...

de Florent Pagny

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Pour les musiciens... mais pas que...

Conseil pour apprendre

Différents types de résonances :

tête, nez, bouche, larynx.

Par contre, la poitrine

n'est pas un résonateur.

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Pourquoi chanter fait du bien - Juillet 2015

Exploration du conduit vocal - 29/01/2014 - vidéo très intéressante

Lutter contre la fatigue vocale :

Quelques conseils donnés aux choristes des Nuits de Champagne ;)


1. Limiter la « charge vocale »
En gros, ça veut dire limiter le temps passé à chanter et à parler dans la journée en dehors des répétitions. Mais comme vous êtes quand même venus là aussi pour chanter jusqu’au bout de la nuit et rattraper le temps perdu en discutant avec les copains et les copines, on vous file deux trois autres astuces...

2. S’hydrater
Le principal ennemi de vos cordes vocales c’est la déshydratation. Alors on boit bien son litre et demi d’eau par jour.

3. Les inhalations d’eau chaude
Cette fois, on veut s’assurer de la bonne hydratation de vos cordes vocales. Alors, on prend une grande tasse d’eau chaude et on inhale l’eau chaude pendant 5-10 minutes. Le top étant de ne plus trop parler après l’inhalation, nous voilà donc avec un nouveau petit rituel d’avant-dodo.

4. Respirer... par le nez
Pour tous ceux qui ont l’habitude de respirer plutôt par la bouche dans la journée, penser à respirer le plus souvent possible par le nez. Cela peut vous aider à garder vos cordes vocales hydratées. Et oui, quand il passe par le nez (et non par la bouche), l’air se charge en vapeur d’eau, ce qui évite la déshydratation des cordes vocales au passage de l’air. En bonus, s’il fait un peu froid, ça le réchauffe aussi...

Le chant choral : retrouver une relation naturelle à la voix
Une pratique épanouissante pour les personnes et fédératrice pour les groupes
Le chant choral est une pratique artistique qui fait du bien à tout le monde, à chaque personne qui chante, à ceux qui chantent ensemble et à ceux qui les écoutent. Elle est épanouissante pour les personnes et fédératrice pour les groupes. Cette musique a une identité riche et est pratiquée partout. Toutefois, notre pays, malheureusement, ne la regarde pas bien en raison des traditions éducatives mais aussi sans doute, de quelques éléments de la grande Histoire.
Le chant choral a été nourri historiquement par l’Église et par le folklore local et a été mis à l’écart par la suite. La tradition de la musique religieuse et de la musique locale a été, dans la grande construction de la France, éloignée ; cassant, selon Olivier Brault, la vitalité de cette pratique collective.

La voix comme unique instrument
La musique est un vecteur d’échange, une source d’émotion. Chanter ne requiert pas d’instrument, il y a moins de barrières que dans la pratique instrumentale. En effet, les autres formes de musique sont plus difficiles d’accès car il faut du matériel pour produire le son tandis que les choristes utilisent leur propre voix.
Nous chantons naturellement sous la douche. C’est une affirmation de soi. On utilise le même organe pour parler, se parler à soi-même, parler aux autres et pour chanter. Il y a en effet quelque chose de naturel dans cette pratique musicale essentielle qu’on trouve partout, et qui est sûrement la première musique.

Comment faire vivre l’art choral ?
La fondation Bettencourt Schueller a créé à la fin du premier confinement en 2020 Ensemble enchantons l’été, "une expérience d’un festival d’art choral réinventé". L’idée était de permettre des rencontres musicales et de faire en sorte que les organisateurs du spectacle vivant puissent avoir des projets, mobiliser les chanteurs, redonner vie à leur pratique artistique et retrouver leur public.
La fondation aide le chant choral à vivre grâce à des prix, des dons et des initiatives tels que des évènements musicaux comme Ensemble enchantons l’été, Chantons et Chant libre ; mais aussi, par le biais de la communication afin de témoigner de la valeur de l'art choral.
Nous essayons de témoigner de la valeur de cette musique en soutenant l’excellence de l’art choral professionnel français, c’est ce que vise essentiellement le prix Liliane Bettencourt. Il existe également des soutiens d’accompagnement que nous faisons auprès des ensembles pour que l’art choral prospère, pour qu’il se développe et se produise. On essaie aussi de tirer vers le haut le meilleur des pratiques amateurs, notamment par des programmes de formation de chef de cœur et nous sommes aussi très attachés à soutenir des maîtrises et toutes les opérations qui permettent de sensibiliser le pays à la valeur du chant choral, comme le programme EVE (Exister avec la Voix Ensemble) porté par la Philharmonie de Paris.

La vitalité du chant choral sur le territoire français
Quand on se réunit en famille pour un anniversaire, on chante. Il y a donc un appétit naturel qui a été trop longtemps tenu à l’écart.
La force du projet EVE (Exister avec la Voix Ensemble) porté par la Philharmonie de Paris, selon Olivier Brault, est de retrouver une relation naturelle à la voix. La voix est notre corps, lorsque nous parlons nous nous exprimons, nous sociabilisons en parlant ou en chantant.
Il faut arriver à repousser ce qu’il peut y avoir d’inhibiteur dans la façon dont on a appris à chanter, dans la façon dont à l’école, peut-être, on a été ridiculisés par nos copains parce qu’on chantait de travers ou mal, ou qu’on a raté une note. Ces petites expériences malheureuses que nous sommes des millions à avoir faites créent un regard abîmé sur cette pratique naturelle qui nous fait tant de bien. Et c’est ça qu’il faut essayer d’écarter.

Conseil pour apprendre les nouveaux chants et se les approprier

Saviez-vous que trop pratiquer d'un coup pouvait davantage vous embrouiller que vous aider ? Du moins il est important de pratiquer efficacement. Refaire le même exercice de manière acharnée pendant 1 heure ne vous aidera guère. D'après des études en neuroscience, notamment concernant la plasticité cérébrale et la mémorisation, des sessions d'1/4 d'heure maximum régulières et espacées semblent être le meilleur moyen de s'approprier rapidement un nouveau savoir-faire.

Les quatre pupitres et le c(h)œur
Dans tout chœur, il y a quatre registres vocaux : soprano, alto, ténor et basse. Eux-mêmes sont parfois divisés en deux, ce qui conduit à des plaisanteries continuelles au sujet des premières et deuxièmes basses. On entend aussi d'autres appellations, comme baryton, contre-ténor, contralto, mezzo-soprano, etc... mais elles sont plutôt réservées aux solistes ou aux membres de groupes classiques a capella de niveau exceptionnel (en particulier pour les contre-ténors). On les utilise aussi pour celles et ceux qui veulent s'excuser de ne pas appartenir vraiment à l'un des registres habituels... On n'en parlera donc pas ici. Chaque registre chante dans une tessiture différente et chacun a sa propre personnalité.

On peut se demander pourquoi le fait de chanter des notes différentes peut modifier le comportement. Il est vrai que cette question mystérieuse n'a pas encore fait l'objet d'études appropriées ; cela s'explique par le fait que les scientifiques qui étudient les musiciens sont probablement musiciens eux-mêmes, avec tous les complexes associés aux ténors, cornistes, timbaliers ou autres. Mais tel n'est pas notre propos. Il reste que les quatre registres peuvent facilement être reconnus... et voici comment.


Les sopranes
Les sopranes sont celles qui chantent le plus haut, ce qui leur fait croire qu'elles dominent le monde. Elles ont des cheveux longs, des bijoux fantaisie et des jupes plus froufroutantes que les autres. Elles se considèrent bafouées si on ne leur permet pas de monter au moins au fa "d'en haut" dans n'importe quel mouvement de n'importe quelle œuvre. Lorsqu'elles y arrivent, elles tiennent les notes au moins une fois et demie la durée requise par le compositeur et/ou le chef, puis elles se plaignent que ça tue leur voix et que le compositeur et le chef sont des sadiques. Bien qu'elles considèrent tous les autres registres comme inférieurs au leur, elles ont des attitudes variées à l'égard de chacun d'eux. Les alti sont aux sopranes ce que les seconds violons sont aux premiers violons : c'est agréable harmonieusement mais pas vraiment nécessaire. Toute soprane pense intimement que l'on pourrait supprimer les alti sans changer l'essence même de l’œuvre et elles ne comprennent pas pourquoi il y a des gens pour chanter dans cette tessiture - c'est si ennuyeux. En ce qui concerne les ténors, on aime bien en voir autour de soi ; en plus des possibilités de flirt (car il est bien connu que les sopranes ne flirtent jamais avec les basses), les sopranes aiment chanter les duos avec les ténors parce que, du haut de leur stratosphère, elles aiment les voir travailler durement pour arriver dans une tessiture qu'elles considèrent basse à moyenne. Quant aux basses, ce sont les rejets de l'humanité - ils chantent beaucoup trop fort et toujours faux (comment peut-on chanter juste dans une tessiture si basse) et, de toute façon, il doit y avoir un problème avec ces gens qui chantent en clé de fa. Pourtant, bien qu'elles se pâment à l'écoute des ténors, elles finissent quand même par rentrer à la maison avec les basses.

Les alti
Les alti sont le sel du monde, du moins le croient-elles. Ce sont des personnes simples qui porteraient des jeans au concert si on les y autorisait. La position des alti est unique dans le chœur : elles ne peuvent jamais se plaindre d'avoir à chanter trop haut ou trop bas et elles n'ignorent pas que tous les autres pupitres trouvent la partie d'alto pitoyablement facile. Mais les alti savent qu'il n'en est rien et que, lorsque les sopranes s'égosillent sur un la, elles doivent chanter des passages compliqués, pleins de dièses et de bémols, avec des rythmes impossibles, ce que personne ne remarque parce que les sopranes chantent trop fort (ainsi que les basses, comme d'habitude). Les alti se font un malin et secret plaisir à conspirer pour faire baisser les sopranes. Elles ont une méfiance innée à l'égard des ténors car ils chantent presque dans la même tessiture qu'elles mais ils croient avoir un meilleur son. Les alti aiment les basses et elles chantent volontiers en duo avec eux - de toute façon, le chant des basses ne sonne que dans le grondement et c'est le seul moment où elles ont vraiment une chance de se faire entendre. Un autre sujet de plainte des alti est qu'elles sont toujours trop nombreuses ; elles ne peuvent par conséquent jamais chanter vraiment fort.

Les ténors
Les ténors sont des "enfants gâtés". Avec cela on a tout dit. Pour une seule raison : il n'y en a jamais assez et les chefs de chœurs vendraient leur âme plutôt que de laisser partir un ténor médiocre... alors qu'ils seraient toujours prêts à se défaire de quelques altos à moindre prix. Et puis, pour quelque obscure raison, les quelques ténors que l'on a sont toujours réellement bons - ça va de soi et c'est l'une des causes d'ennui dans la vie. Du coup, il n'est pas étonnant que les ténors aient toujours une grosse tête - après tout, sans eux, qui pourrait causer la pâmoison des sopranos ? La seule chose qui puisse déstabiliser les ténors est l'accusation (venant en principe des basses) que l'on ne peut pas être un vrai homme et chanter si haut. De leur manière perverse habituelle, les ténors rejettent toujours ce grief, tout en se plaignant plus fort encore que le compositeur est un vrai sadique pour les faire chanter si haut. La relation des ténors avec le chef est à mi-chemin entre amour et haine car le chef leur dit toujours de chanter plus fort... parce qu'ils sont si peu nombreux. Depuis que l'on écrit l'histoire, on n'a jamais vu un chef demander aux ténors de chanter moins fort dans un passage forte. Les ténors se sentent menacés d'une manière ou d'une autre par les autres pupitres : par les sopranes parce qu'elles peuvent atteindre ces notes incroyablement hautes ; par les alti parce qu'elles n'ont aucun problème pour chanter les notes qui sont si hautes pour eux ; et par les basses parce que, bien qu'ils soient incapables de chanter plus haut qu'un mi, ils chantent suffisamment fort pour noyer les ténors. Évidemment, les ténors préféreraient mourir que d'admettre une quelconque de ces remarques. Ajoutons un fait peu connu : les ténors bougent leurs sourcils plus que quiconque lorsqu'ils chantent.

Les basses
Les basses chantent les notes les plus graves. Et ceci explique cela. Ce sont des gens impassibles, dignes de confiance, plus barbus que les autres. Les basses se sentent perpétuellement mal aimés mais ils sont eux-mêmes convaincus que ce sont eux qui ont la partie la plus importante (un avis partagé par les musicologues mais certes pas par les sopranes ou les ténors)... même s'il s'agit de la partie la plus ennuyeuse de toutes, où ils chantent toujours la même note (ou à la quinte) pour une page entière. Ils compensent cet ennui en chantant le plus fort possible - la plupart des basses sont des joueurs de tuba nés. Les basses sont le seul pupitre qui puisse se plaindre régulièrement d'avoir à chanter si bas et ils font d'horribles grimaces lorsqu'ils essaient d'atteindre des notes très basses. Les basses sont des gens charitables mais leur charité n'est pas grande à l'égard des ténors qu'ils considèrent être des poseurs finis. L'une des choses les pires pour les basses, c'est de chanter avec des ténors. Les basses aiment les alti sauf lorsque c'est en duo et que les alti ont la partie belle. Quant aux sopranes, elles sont simplement dans un univers opposé que les basses jugent incompréhensible. Ils ne peuvent pas imaginer, quand elles font des fautes, que l'on puisse chanter si haut et si mal. Lorsqu'une basse se trompe, les trois autres voix le couvrent, il peut alors poursuivre tranquillement son chemin en sachant que, une fois ou l'autre, d'une manière ou d'une autre, il se retrouvera dans la bonne tonalité.

 

http://www.choeurip.fr/CIP/humour.html

Les résonateurs, les secrets de la voix chantée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le tractus vocal, caisse de résonance de la voix, s'étend des cordes vocales aux lèvres. Ce volume interne offre un espace où l'air peut résonner et donner corps à la note fondamentale. Le son est produit par de l'air sous pression présenté sous les cordes vocales et les fait vibrer. Ce volume se distribue en trois zones, trois filtres qui personnalisent le son. Chacun de ces espaces détermine un caractère sonore particulier.

1. La dilatation de l'espace pharyngal inférieur, qui se situe à la sortie des cordes vocales, arrondit la voix en l'enrichissant en harmoniques dans la zone des 2 000 Hz. Sa dilatation correspond à un abaissement du larynx et du diaphragme comme lors d'une inspiration diaphragmatique.
2. L'élargissement de la cavité pharyngale supérieure s'effectue par une élévation du voile du palais comme dans un début de bâillement. Cette dilatation renforce les harmoniques vers 4 500 Hz et rend la voix plus brillante.
3. Le déplacement de l'articulation vers l'avant de la bouche, homogénéise le son et l'amplifie.

 

La source du son, cordes vocales, détermine sa hauteur (note fondamentale) et son inflexion (prosodie). Les caisses de résonances colorent le son (harmoniques).

En pratique

Le chanteurs, au cours de sa formation acquiert l'aptitude à moduler le son afin de lui donner les caractéristiques propres au répertoire interprété.
  ► Les notes aiguës s'atteignent plus facilement par l'étirement, voire de l'élévation du voile du palais. On réalise cet ajustement en "bâillant" plus ou moins.
  ► Tous les sons acquièrent de la rondeur si le chanteur garde le diaphragme abaissé et la gorge ouverte comme dans une inspiration diaphragmatique.
  ► Le son reste homogène et la justesse est favorisée si l'articulation des consonnes et des voyelles les plus postérieures est déplacée vers l'avant de la bouche. On sent alors le son vibrer en permanence à l'avant du palais dur, juste derrière les incisives supérieures.

Hutois Marie, Physiologie et art du chant. Alexitère (2012)

Les 10 commandements du choriste

1. Souris, car tu vas chanter

tes soucis, tu dois oublier.

Mais, bâille d'abord un bon coup

afin d'ouvrir le palais mou.

 

2. Au sol, parfaitement ancrés

tes deux pieds doivent adhérer.

Le larynx bien relâché

tiens-toi droit pour mieux respirer.

 

3. Pour entamer le répertoire

vocalises obligatoires !

C'est un travail essentiel

Pour rendre ta voix plus belle.

 

4. Le nez dans la partition

c'est vraiment hors de question !

Jettes-y quelques coups d’œil brefs

mais surtout, regarde la cheffe.

 

5. Ne compte pas sur ton voisin

pour prendre, en marche le train.

A la mesure « deux », c'est trop tard

il faut chanter dès le départ.

 

6. Tu dois être persuadé(e)

qu'il est important « d'écouter ».

Ne taille pas une petite bavette

lorsqu'un pupitre répète.

 

7. Dans un mur chacune des pierres

a sa place particulière.

Ainsi, chacun des chanteurs

est indispensable au chœur.

 

8. Pendant que tu t'es absenté(e)

les autres ont encore progressé.

Alors, travaille deux fois plus

pour rattraper le temps perdu.

 

9. Si ton voisin a chanté faux

ne le regarde pas de haut

Dis-toi bien que peut-être un jour

ce pourrait être ton tour.

10. Quand tu reviens à la maison

après la répétition.

Ne passe pas toute la nuit

à réviser tes mélodies.

Les 10 commandements du choriste
Bas de page
Les 4 pupitres et le c(h)oeur
Les résonateurs

© décembre 2015 - Marc GARAU (webmestre)

pour l'ensemble vocal et scénique Grains de Phonie

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